«Liu Xiaobo n’a fait qu’exercer ses droits civiques. Il n’a rien fait de mal. Il doit être libéré», a lancé le président du comité Nobel, Thorbjoern Jagland, avant de déposer symboliquement le diplôme et la médaille Nobel sur la chaise vide reservée au Nobel de la Paix 2010 Liu Xiaobo, vendredi à Oslo.
Il avançait toujours, et ce n’était pas Lui.
Je le suivais. J’étais à deux pas de son ombre.
C’était une poursuite lente
si lent et en dehors du temps
que l’aube tout à coup étala ses marais
et que l’on étrangla des coqs qui éclatèrent
au centre du soleil
un gran soleil réel qui me baisait la bouche. benjamin Fondane